Gérer Internet à la maison

Quelques recommandations afin d'utiliser au mieux internet en famille :

- Apprenez comment fonctionne Internet et ce qu'y font vos enfants.

- Découvrez comment fonctionne la Toile et comment y naviguer.

- Demandez à vos enfants de vous montrer les sites qu'ils visitent sur Internet et ce qu'ils y font.

- Établissez une entente familiale sur l'usage d'Internet

- Discutez des règles à établir avec vos enfants. (exemples pratiques)
Dans l'entente, il devrait y avoir des directives concernant la conduite appropriée en ligne, la protection de leur vie privée, l'interdiction de certaines activités et environnements du Web et la bonne façon de réagir s'ils se retrouvent dans une situation qui les embarrasse ou les effraie.

- Accompagnez vos enfants lorsqu'ils apprennent à naviguer
Ne laissez pas de jeunes enfants explorer seuls Internet. Soyez avec eux et orientez-les vers les sites et activités que vous considérez appropriés.

- Créez votre propre liste de bons sites
Demandez conseil à d'autres parents, à des enseignants ou à des bibliothécaires. Utilisez un répertoire de sites recommandés pour les jeunes. Ajoutez-y quelques moteurs de recherche adaptés à leur âge qui les aideront à trouver de l'information.

- Apprenez à vos enfants à ne jamais divulguer d'informations personnelles
La plus importante règle de sécurité que vous puissiez leur enseigner, c'est de toujours protéger leur vie privée. Sans votre permission, ils ne devraient jamais donner leur nom, adresse postale ou de courriel et numéro de téléphone, ou afficher leur photo. Une règle qui s'applique partout sur Internet : sites Web, forums de discussion, messageries instantanées et courriels.

- Encouragez-les à respecter la nétiquette
La « nétiquette » ou « étiquette du Net » est un ensemble de règles de conduite sur Internet. Elle ne se limite pas à la politesse, mais proscrit également toute activité illégale comme inciter à la haine, lire le courriel des autres ou copier sans autorisation des logiciels, textes ou réalisations artistiques.

- Privilégiez un dialogue ouvert
Les enfants et, en particulier, les adolescents ont un esprit curieux et aventureux. Ils peuvent aller sur des sites ou se livrer à des activités qui ne leur conviennent pas. Gardez le dialogue ouvert. Ainsi vous saurez ce qu'ils font en ligne et ils n'hésiteront pas à venir vous voir s'ils rencontrent des problèmes.

- Placez l'ordinateur branché sur Internet dans une pièce passante
Installez-le dans une aire commune, comme le salon ou même la cuisine. Cela vous permettra de garder un œil sur ce qui se passe. Ne le placez jamais dans la chambre d'un enfant.
Explorez les différents outils technologiques disponibles pour filtrer et contrôler l'accès à Internet
Demandez à votre fournisseur de services Internet quel système de contrôle parental il offre à ses clients. Allez voir dans un magasin d'informatique quels logiciels de filtrage ou de blocage vous pouvez installer sur votre ordinateur pour contrôler l'accès de vos enfants à Internet. Soyez cependant conscients que ces outils sont loin d'être parfaits – et ne devraient jamais remplacer supervision et implication des adultes.

Quelques exemples pratiques de “code de conduite sur internet”

Mes règles de navigation :

- Je demanderai toujours la permission à mes parents avant de divulguer toute information personnelle : nom, numéro de téléphone, adresse postale et de courriel ou emplacement de mon école, numéro de téléphone ou adresse de courriel de mes parents au travail, numéros de leurs cartes de crédit, photos de moi ou de ma famille.

- J'utiliserai toujours sur Internet un pseudonyme ou un surnom qui ne permet pas aux autres de déduire quoi que ce soit sur mon identité.

- Je choisirai des mots de passe difficiles à deviner, mais que je ne risque pas d'oublier. À l'exception de mes parents, je ne les révélerai jamais à personne, même à mes meilleurs amis.

- Je montrerai immédiatement à un adulte tout message ou site Web qui me met mal à l'aise.

- Je n'accepterai JAMAIS de rendez-vous en personne avec un correspondant (rencontré) sur Internet sans en avertir mes parents et sans que l'un d'eux m'accompagne.

- Je demanderai la permission à un adulte avant d'ouvrir tout courriel, lien, image ou jeu provenant de personnes que je ne connais pas ou en qui je n'ai pas confiance.

- Je vérifierai systématiquement la source d'une information en ligne avant de la considérer comme exacte, et j'en confirmerai la validité auprès d'un parent, d'un enseignant ou d'un bibliothécaire.

Je me conduirai de façon responsable en ligne :

o Je n'utiliserai jamais Internet pour m'en prendre aux autres. Autrement dit, je n'enverrai ni n'afficherai de messages insultants, grossiers ou mal intentionnés. Je ne ferai pas de menaces en ligne.
o Je me conduirai honnêtement en citant toujours l'origine des idées, documents ou parties de documents téléchargés en ligne que j'utilise dans mes travaux scolaires ou autres projets.
o Je réalise qu'il est illégal de télécharger sans autorisation des documents protégés par la loi du droit d'auteur.
o Je ne désactiverai aucun logiciel de filtrage installé par mes parents.
o Je n'achèterai rien en ligne sans l'autorisation de mes parents.

Les sites Web

On trouve sur Internet des millions de sites Web. L'ensemble de ces sites constitue le Word Wide Web. Un site Web est un ensemble de fichiers constitué d'une page d'accueil et d'une collection de pages complémentaires. Une page Web peut offrir aussi bien du texte que des images, de la musique, des logiciels à télécharger ou des liens vers d'autres sites. On y accède à l'aide d'un logiciel intégré à l'ordinateur, appelé « navigateur ».

Le Web offre aux jeunes de multiples avantages :

- une véritable mine de ressources et d'informations sur tous les sujets possibles et inimaginables ;
- un endroit idéal pour se divertir, qui propose jeux, musique, vidéos et passe-temps divers ;
- la possibilité de créer sa propre page Web.

Par contre, les jeunes y sont aussi exposés à de nombreux dangers :

- informations inexactes ou trompeuses, canulars et arnaques ;
- pornographie ou autres contenus sexuellement explicites ;
- sites Web qui menacent leur vie privée en sollicitant des informations personnelles ;
- contenus haineux, racistes, sexistes ou fascistes ;
- sites Web qui encouragent les activités néfastes ou antisociales : cigarette, alcool, jeux de hasard, drogues ou sectes ;
- contenus violents, dangereux ou illégaux : comment fabriquer une bombe, s'acheter une arme, se suicider, etc.

Ils peuvent eux-mêmes se livrer à des activités dangereuses sur le Web comme :

- afficher des renseignements personnels ou une photo sur leur propre page Web ;
- se servir du Web pour propager rumeurs ou menaces.

Conseils pour une meilleure utilisation des sites Web

- Créez votre propre liste de sites intéressants
Demandez aux autres parents, aux enseignants ou aux bibliothécaires de vous suggérer de bonnes adresses, ou utilisez un répertoire de sites recommandés pour les enfants. Ajoutez dans vos signets les sites appréciés de vos enfants et qui ont reçu votre approbation. (Voir notre document Trouver des bons sites pour les jeunes.)

- Apprenez les bonnes techniques de navigation et servez-vous des moteurs de recherche
Utilisez un des nombreux moteurs de recherche, répertoires ou portails adaptés aux jeunes pour trouver facilement de l'information sur Internet. Enseigner des techniques de recherche efficaces à vos enfants leur évitera d'aboutir sur des sites inappropriés. Gardez cependant en tête que ce n'est pas forcément la faute de votre enfant ou de votre adolescent s'il tombe sur un site inapproprié.

&Mac183; Apprenez à sortir d'une « boucle porno »
Les sites pornographiques n'aiment pas laisser partir leurs visiteurs. Ils vont jusqu'à bloquer l'utilisation de la flèche « Page précédente » du navigateur ou emploient une commande JavaScript qui relance de nouvelles fenêtres pornographiques chaque fois que vous essayez de quitter le site.

Pour sortir de ce genre de boucle, garder la touche « CTRL » enfoncée tout en tapant rapidement et à plusieurs reprises sur la lettre « W ». Cela devrait fermer toutes les fenêtres ouvertes. Pour éviter complètement le problème, désactivez les options Java et JavaScript dans votre navigateur.

&Mac183; Soyez conscients que, malgré tous vos efforts, les adolescents peuvent avoir accès à des contenus inappropriés
Même s'il s'agit d'un acte volontaire, souvenez-vous qu'il est normal à l'adolescence d'être curieux de ce qui est interdit. Ne réagissez pas trop vivement. Voyez-y plutôt une bonne occasion de discuter avec eux de ce genre de contenu et d'établir des règles quant à ce type d'activités en ligne. Vous pourriez même les orienter vers quelques bons sites sur la santé et la sexualité. Pour connaître les sites visités par vos enfants, consultez notre document Suivre la trace des jeunes sur Internet.

&Mac183; Apprenez à vos enfants à ne jamais donner d'informations personnelles sur un site Web sans votre autorisation
Si des jeunes prennent l'habitude de le faire sur des sites commerciaux, ils risquent d'en faire autant dans des circonstances plus dangereuses. Apprenez-leur à lire systématiquement les politiques de protection de la vie privée des sites Web. Les meilleures d'entre elles devraient vous expliquer ce qu'il advient de l'information recueillie et s'engager clairement à ne jamais divulguer de renseignements personnels à une tierce partie.

&Mac183; Enseignez à vos jeunes à ne pas voler de contenu sur le Web
Techniquement, rien ou presque n'empêche de « capturer » au passage des logiciels, textes ou réalisations artistiques qui circulent sur le Web. Un simple clic de souris suffit à reproduire une image ou un article pour son usage personnel, mais les lois sur la propriété intellectuelle s'appliquent ici comme ailleurs.

&Mac183; Apprenez à vos enfants à respecter les règles de politesse sur leur propre site Web
Leur sens de l'humour peut parfois donner dans le mauvais goût ou même dans l'illégalité. Par exemple, loin d'être considérés comme « drôles », des ragots, des menaces « humoristiques » contre des camarades de classe ou des dessins représentant une variété de méthodes pour tuer ses ennemis pourraient les faire expulser de l'école ou les amener devant un juge. Les parents devraient être au courant du contenu des pages Web de leurs enfants et faire en sorte que rien n'y soit offensant ou illégal.


Favoriser l’esprit critique sur les sites web en se posant des questions :






La bonne vieille formule utilisée par la police, les journalistes et les chercheurs pour découvrir « toute » l'histoire peut s'appliquer au cyberespace. Elle peut servir à déterminer la crédibilité des sources d'information en ligne.
Demandez-vous :


&Mac183; Quelqu'un assume-t-il la responsabilité du contenu publié dans ce site Web ?
&Mac183; L'information sur l'auteur ou l'organisme est-elle clairement énoncée ?
&Mac183; Retrouve-t-on des liens conduisant à de l'information supplémentaire à propos de l'auteur ou de l'organisme tels que le profil de l'organisme ou une biographie de l'auteur ?
&Mac183; Est-il possible de joindre l'organisme ou l'auteur par courrier ou par téléphone ? Est-ce que l'adresse électronique est bonne ? Le numéro de téléphone est-il en fonction ?
&Mac183; Si le contenu n'est pas original, est-il possible de vérifier la provenance des sources ?
&Mac183; Est-il possible de confirmer que l'organisme ou l'auteur est une source d'information véritablement crédible ?



L'information est-elle biaisée ?
&Mac183; Croyez-vous que l'opinion ou les sentiments de l'auteur ont guidé sa sélection des faits ? Si c'est le cas, est-ce que l'auteur énonce clairement sa vision ?
&Mac183; Fait-on appel aux sentiments pour « habiller » les faits énoncés et persuader l'internaute ?
&Mac183; L'information est-elle rédigée dans un langage simple et clair, ou fait-elle appel à des énoncés nébuleux et sans fondement ?
&Mac183; Est-il possible de vérifier l'information en consultant d'autres sources, en ligne ou non ?
&Mac183; L'information fait-elle le tour du sujet ? Donne-t-on plus d'un point de vue ?
&Mac183; Le site réfère-t-il à d'autres sources d'information plus complètes ou offre-t-il des liens vers ces sources ?


L'information semble-t-elle complète et bien organisée ?
&Mac183; Le site annonce-t-il clairement le sujet qu'il entend aborder ?
&Mac183; Livre-t-il l'information promise ?
&Mac183; L'information est-elle facile à comprendre ?
&Mac183; L'information est-elle cohérente ?
&Mac183; Est-ce qu'une liste de références ou de liens est disponible pour une recherche plus approfondie ?
&Mac183; L'information est-elle clairement protégée par un copyright ? Qui détient les droits ? Un site crédible énoncera clairement d'où il tire son information et comment cette information peut être utilisée.


&Mac183; Est-il important que l'information que je cherche soit à jour ?
&Mac183; La date où le matériel a été affiché ou la date de mise à jour est-elle indiquée ?
&Mac183; Les liens fonctionnent-ils ?
&Mac183; L'information est-elle toujours pertinente même si elle a été placée en ligne depuis plus d'un an ou deux ?


Apprenez à lire une adresse Uniform Resource Locator (mieux connue sous le nom d'URL ou d'adresse du site). Prenons l'exemple du site du Réseau Éducation-Médias comme exemple :
http://www.education-medias.ca/francais/outils/plan_du_site/index.cfm


http://www.
La notation « http » indique qu'il s'agit d'un document hypertexte (la plupart des documents en ligne sont conçus dans ce format). Le « www » est la forme abrégée de « World Wide Web », où se trouvent tous les sites Web.
education-medias.ca/
La seconde partie d'une URL contient le nom de domaine de la personne ou de l'organisme qui héberge le site Web. Dans notre cas, il s'agit de education-medias. Le « .ca » qui suit indique que le site est hébergé par un établissement au Canada.
francais/outils/plan_du_site/index.cfm
La dernière section trace le chemin de répertoires et de sous-répertoires qui mènent à la page où vous vous trouvez. Pour la page du site Réseau Éducation-Médias, le « francais » signifie que vous êtes dans la partie française du site. La partie finale de l'URL (c.-à-d. « index ») indique le nom de la page ou du document où vous vous trouvez. « html » ou « cfm » est simplement le code ou le format dans lequel la page ou le document a été créé.
~ Il peut arriver que vous voyiez le mot « user » ou un tilde (~) dans un sous-répertoire, suivi d'un nom. Cela peut indiquer que vous vous trouvez dans une page Web personnelle qui est hébergée par un FSI (fournisseur de services Internet).
Le genre d'organisation qui affiche un site Web peut en dire long sur sa crédibilité :
.gov
Aux États-Unis, .gov s'utilise pour les départements fédéraux. Au Canada, les gouvernements provinciaux utilisent .gov suivi d'une abréviation pour la province et de .ca.
.gc
Le gouvernement canadien emploie .gc dans son nom de domaine. On le retrouve ainsi à la fin de l'adresse électronique de nombreux ministères, comme Industrie Canada et Patrimoine canadien. Toutefois, certains ministères préfèrent .ca, comme Agriculture Canada à www.agri.ca.
.ca
Des écoles, des organismes d'éducation, des bibliothèques, des musées et certains ministères peuvent être inscrits sous un code à deux caractères pour le pays d'origine, comme .ca, .uk ou .fr. Quoi qu'il en soit, il est important de se rappeler que toute organisation canadienne peut se procurer un .ca.
.edu
Les États-Unis ont créé le code .edu pour signaler leurs collèges et universités offrant un programme de diplôme en quatre ans. La plupart des universités canadiennes utilisent simplement .ca.
.org
.com
.net
À l'origine du Web, .org indiquait une panoplie de groupes, y compris les organismes à but non lucratif, .com signifiait les organisations commerciales et .net devait servir pour les organisations dont le domaine d'activités était directement lié à Internet, comme les fournisseurs de services Internet.

Aujourd'hui, n'importe qui peut demander et utiliser ces noms de domaines. Par exemple, le nom de domaine pour le YMCA varie d'une ville à l'autre : à Montréal, c'est .ca, à Calgary, c'est .com et à Vancouver, c'est .org !


On passe maintenant à l'une des questions les plus intéressantes en matière d'éducation aux médias, celle du Pourquoi.
&Mac183; Est-ce que je peux trouver l'information plus rapidement ailleurs que dans Internet ?
&Mac183; Est-ce que l'information en ligne répond à mes besoins ?
&Mac183; Est-ce que je peux vérifier l'exactitude de l'information ?







Fait ou fiction : authentifier l'information en ligne

« Si c'est sur Internet, c'est que c'est vrai. » Du moins les jeunes en sont souvent persuadés. La réalité est tout autre. Toutes les idées, croyances et théories possibles et inimaginables sont représentées sur la Toile, les sérieuses comme les totalement farfelues.
Les élèves canadiens privilégient avant tout Internet comme principale source d'information pour leurs travaux scolaires.

37 % des élèves du secondaire considèrent que la majorité de l'information trouvée sur Internet est exacte.

(Source : Sondage Jeunes Canadiens dans un monde branché, Réseau Éducation-Médias, 2001)
L'information traditionnelle vient généralement de sources fiables. Elle est soumise à l'approbation d'éditeurs, de rédacteurs en chef, de correcteurs et de vérificateurs de données, ou encore à un processus d'évaluation par des pairs qui en vérifient l'exactitude. Ce filtrage n'existe généralement pas sur Internet, où n'importe qui peut avoir son site Web et s'y présenter comme un « spécialiste ».

Vous trouverez dans cette section des conseils pour aider vos enfants à trouver de bonnes informations et à en évaluer l'exactitude, ainsi que la meilleure manière d'aborder avec eux un phénomène grandissant sur Internet : le plagiat.

Comment trouver les bonnes sources d'information
Trouver de l'information parmi les millions de pages déjà diffusées sur le Web et les milliers d'autres qui s'y ajoutent chaque jour peut sembler décourageant. Certaines recherches produisent des centaines de résultats et beaucoup de sites Web valables en apparence. En fait, plusieurs le sont beaucoup moins que vous ne croyez. Pour mieux diriger votre recherche, commencez par consulter les listes de signets des bibliothèques et des sites éducatifs.

Évaluer l'exactitude d'une information
Une fois que vous avez trouvé l'information que vous cherchiez, la deuxième étape consiste à en évaluer l'exactitude. Comment savoir si vous pouvez vous y fier ?
Un des aspects importants de l'éducation à Internet consiste à encourager les enfants à développer un regard critique. Chaque fois qu'ils trouvent une information en ligne, ils devraient se poser six questions de base :

Plus de 7 élèves du secondaire sur 10 (73 %) acceptent, sans se poser de questions, toute information trouvée sur Internet comme crédible et digne de confiance.

Presque la moitié de ceux qui se posent des questions se « fient à eux-mêmes » pour déterminer l'exactitude d'une information.

(Source : Sondage Jeunes Canadiens dans un monde branché, Réseau Éducation-Médias, 2001)
&Mac183; Qui en est la source ?

&Mac183; Quoi ? Quelle information obtenons-nous ?

&Mac183; Comment l'information est-elle présentée ?

&Mac183; Quand le site a-t-il été créé ?

&Mac183; Où sommes-nous ?

&Mac183; Pourquoi choisir de visiter un site Web ?




Plagiat

Le plagiat n'a rien de nouveau. Toutefois, Internet, qui permet de copier-coller des textes déjà tout faits dans un travail de recherche, rend la tentation d'autant plus grande. Discutez avec vos enfants des problèmes moraux que posent le plagiat et la violation du droit d'auteur. Ils devraient comprendre que :

&Mac183; Télécharger un travail au complet sur Internet ou voler un bref paragraphe sur un site Web ne fait pas de différence morale. C'est toujours du plagiat.

&Mac183; Les enseignants prennent le plagiat très au sérieux et sont de plus en plus capables d'identifier les documents pris sur Internet. Plusieurs sites Web leur permettent d'entrer quelques phrases choisies dans le travail d'un élève pour retracer ses sources d'information.

&Mac183; Tout contenu tiré du travail de quelqu'un d'autre, ne serait-ce qu'une phrase ou un paragraphe, doit être présenté sous forme de citation, avec le nom de l'auteur, le titre de l'ouvrage et la date de publication.

Il est important de respecter le droit d'auteur. Internet assure un accès facile à différents contenus sous copyright : musique, jeux vidéos et films. Les artistes devraient-ils avoir droit à une compensation quand leur travail est diffusé sur le Web ? Internet, qui leur assure un plus large public, est-il malgré tout à leur avantage ?
Le courriel

Contrairement au courrier postal, le courrier électronique est acheminé presque instantanément, quelle que soit la distance qui sépare l'expéditeur du destinataire.
70 % des jeunes âgés de 9 à 17 ans ont des comptes de courrier électronique.

Dans 81 % des cas, il s'agit de comptes gratuits comme Hotmail ou Yahoo !, et 44 % des jeunes reconnaissent que leurs parents ne sont pas au courant de leur existence.

(Source : Sondage Jeunes Canadiens dans un monde branché, Réseau Éducation-Médias, 2001)
Bien utilisé, le courrier électronique, ou courriel, peut être un excellent moyen d'encourager vos enfants à s'exprimer par écrit.

Le courriel offre une certaine autonomie aux jeunes et leur permet de :

&Mac183; rester facilement en contact avec famille et amis ;

&Mac183; se faire des amis par correspondance dans le monde entier ;

&Mac183; obtenir l'aide de leurs enseignants ou de leurs camarades de classe pour faire leurs travaux scolaires ;

&Mac183; travailler avec un tuteur.

Toutefois, le courriel ouvre la porte à de nombreux inconvénients ou dangers :

&Mac183; Messages inutiles et non sollicités, appelés « pourriels ». Les pourriels publicitaires, et parfois même pornographiques, posent un problème courant aux usagers des courriels, particulièrement quand ils sont abonnés à un service gratuit sur le Web, comme Hotmail ou Yahoo !

&Mac183; Réception de messages de menaces et envoi de matériel pornographique, et risque de harcèlement si l'adresse de courriel d'un jeune tombe entre les mains d'un étranger, par le biais d'un site Web, d'un bavardoir ou d'un forum de discussion.

&Mac183; Risque de voir des étrangers tenter de se lier d'amitié avec des jeunes, de les isoler du contexte familial et même de les pousser à une rencontre en personne. Les prédateurs traquent leurs victimes de façon similaire dans la vie réelle et dans l'univers cybernétique.

Conseils pour une utilisation sécuritaire du courrier électronique

&Mac183; Apprenez à vos enfants à protéger leur adresse de courriel
Vos enfants ne devraient jamais donner leur adresse sur des sites Web, dans des bavardoirs ou des forums de discussion. (Les jeunes doivent savoir que les services de bavardoirs ou de messageries instantanées leur demandent souvent trop de renseignements personnels au moment de l'inscription.)

Si votre enfant s'inscrit à un compte de courrier électronique gratuit sur le Web, comme Hotmail ou Yahoo !, il dispose d'un moyen simple pour protéger son adresse de courriel. Il existe en bas de la page d'inscription à Hotmail deux cases sélectionnées par défaut qui, laissées telles quelles, enregistrent automatiquement les usagers dans deux services d'annuaire. Il suffit de les désactiver pour éviter que leur adresse soit vendue à des sites de promotion publicitaire ou autres.

Yahoo ! inscrit lui aussi automatiquement ses nouveaux usagers à des sites promotionnels. Il leur demande même de préciser leurs intérêts. Les publicitaires peuvent utiliser ces informations pour mieux cibler des individus en particulier.

&Mac183; Créez une adresse de courriel « fantôme » pour vos enfants
Si vos enfants doivent absolument donner une adresse de courriel, créez-en une sous un faux nom sur Hotmail. Ils pourront l'utiliser sur les sites Web ou lors d'une inscription en ligne. Cela éliminera en grande partie les pourriels dans leur compte de courrier électronique régulier.

&Mac183; Dites à vos jeunes de ne jamais ouvrir des documents inconnus ni répondre à du courriel non sollicité
Ils ne doivent jamais répondre à des messages venant de gens qu'ils ne connaissent pas, ouvrir des documents attachés venant d'inconnus ou cliquer sur des liens à l'intérieur de courriel non sollicité. Ils ne doivent pas non plus renvoyer de tels courriels à l'expéditeur, même soi-disant pour se désabonner. Cela ne fait que confirmer à l'expéditeur la validité de leur adresse. Si un message les met mal à l'aise, ils devraient le montrer immédiatement à un adulte.

&Mac183; Rapportez tout courriel offensant ou illégal à votre fournisseur de services Internet ou à la police
Si vos jeunes reçoivent beaucoup de courriels non sollicités ou de pourriels, votre fournisseur de services Internet peut vous aider à les bloquer ou à les filtrer. Tout contenu réellement illégal, comportant par exemple des menaces ou de la pornographie infantile, doit être rapporté à la police.
&Mac183; Utilisez les filtres offerts par les services de courrier électronique
De nombreux services de courrier électronique disposent de systèmes permettant de bloquer automatiquement les messages provenant de certaines personnes ou contenant certains mots ou expressions.

&Mac183; Rappelez à vos enfants que le contenu d'un courriel n'est pas confidentiel
Un courriel est l'équivalent électronique d'une carte postale et non d'une lettre cachetée. Toute personne moindrement douée pour l'informatique peut y avoir facilement accès.

&Mac183; Sachez avec qui vos enfants correspondent en ligne
Discutez avec vos enfants de leurs amis sur le Web comme vous le faites pour ceux de l'école ou du quartier. Vous pourrez plus facilement déceler les cas suspects.

&Mac183; Établissez un compte partagé de courrier électronique pour les plus jeunes
Les jeunes enfants devraient partager le compte de courrier électronique familial plutôt que d'avoir leur propre compte. Plus âgés, ils pourront avoir plus d'autonomie et une adresse de courriel personnelle, mais toujours à l'intérieur de votre propre compte. Cela vous permettra de leur poser des questions sur tout message suspect. D'autre part, beaucoup de sites commerciaux pour les jeunes offrent des courriels avec filtre.

&Mac183; Responsabilisez les plus vieux
Des adolescents qui veulent un compte de courrier électronique personnel n'auront de toute façon aucune difficulté à s'en procurer un gratuit avec Hotmail ou Yahoo ! La meilleure stratégie est d'en discuter ouvertement avec eux et d'encourager des comportements prudents et responsables.

Les bavardoirs

Un bavardoir est un espace sur le Web où il est possible de dialoguer en temps réel avec plusieurs personnes simultanément. Voyez-le comme une sorte d'appel conférence, où l'on écrit au lieu de parler. Tout le monde voit ce que vous écrivez, mais vous pouvez quand même garder l'anonymat.
56 % des jeunes Canadiens âgés de 9 à 17 ans fréquentent des bavardoirs, à raison de 30 % chez les 9-10 ans, et plus de 70 % chez les 15-17 ans.

De ce nombre, 85 % le font de chez eux, mais sans surveillance.

(Source : Sondage Jeunes Canadiens dans un monde branché, Réseau Éducation-Médias, 2001)
Les bavardoirs figurent parmi les activités les plus interactives et les plus appréciées des jeunes sur le Web. Il y existe différents niveaux de supervision : certains bavardoirs sont des environnements ouverts sans aucune contrainte ; d'autres ont des animateurs de discussion ; d'autres enfin, des surveillants qui vérifient tous les textes avant de les laisser s'afficher et peuvent réprimander ou même expulser les participants qui se conduisent mal.

Les bavardoirs peuvent fournir aux jeunes une merveilleuse occasion de :

&Mac183; parler à des personnes qui partagent leurs intérêts dans un contexte bien surveillé et adapté à leur âge ;

&Mac183; garder le contact avec leurs bons amis et de s'en faire de nouveaux, partout à travers le monde ;

&Mac183; mener une conversation avec des gens qui leur seraient inaccessibles autrement : enseignants, responsables d'organismes communautaires ou spécialistes de sujets qui les intéressent.

Il y a cependant un revers à la médaille :

&Mac183; Les participants qui ne respectent pas les règles de la nétiquette peuvent être très blessants. Les « fusillades » (échanges sans retenue d'arguments très agressifs et émotifs) sont fréquentes dans les bavardoirs.

&Mac183; Les discussions peuvent être de nature sexuelle ou violente, ou faire l'éloge d'idées haineuses et d'activités offensantes.

&Mac183; L'anonymat des bavardoirs peut encourager certains jeunes à en harceler d'autres. Les filles, en particulier, peuvent être victimes de harcèlement sexuel.

&Mac183; Sur le Web, les bavardoirs sont le lieu de prédilection des pédophiles et autres prédateurs qui tentent d'entrer en contact avec des enfants ou des adolescents. Dans le contexte anonyme d'Internet, où les jeunes se sentent libres de s'exprimer ouvertement, les conversations peuvent devenir rapidement très intimes.

&Mac183; À la suite d'une relation établie avec un étranger dans un bavardoir, un enfant peut recevoir du matériel pornographique, être victime de harcèlement en ligne ou même poussé à accepter un rendez-vous en personne. C'est rare, mais cela se produit, et le danger doit être pris au sérieux.

&Mac183; Les jeunes prennent parfois volontairement des risques. Les plus vieux, en particulier, peuvent se joindre à des bavardoirs qui les excitent et se prêter à des flirts et à des conversations à caractère sexuel. Même s'ils se croient à l'abri, ce n'est pas sans danger.

Conseils pour une utilisation sécuritaire des bavardoirs

&Mac183; Interdisez les bavardoirs aux moins de 8 ans
Les règles de la vie de tous les jours s'appliquent aussi au monde virtuel. De la même manière que nous interdisons aux jeunes enfants de parler dans la rue à des étrangers, nous devrions leur interdire d'entrer en contact avec des gens qu'ils ne connaissent pas dans des bavardoirs.

&Mac183; Ne permettez aux enfants de 8 à 13 ans que de fréquenter des bavardoirs supervisés
Il existe différentes formes de supervision. Certains bavardoirs utilisent des logiciels qui bloquent automatiquement les participants qui utilisent un vocabulaire grossier. D'autres confient la surveillance à un adulte. Choisissez des bavardoirs sécuritaires, surveillés par des adultes, tels qu'on en trouve sur les bons sites conçus pour les jeunes. (Mais gardez à l'esprit que même dans un bavardoir supervisé, rien n'empêche un adulte de se faire passer pour un enfant et de se mêler à la conversation.)

&Mac183; Sachez quels bavardoirs fréquentent vos adolescents et à qui ils parlent
Demandez-leur quels sites ils visitent et quels amis ils se sont faits sur le Net. Visitez leurs bavardoirs favoris pour vous faire une idée du type d'échanges qui s'y produit. Vous devriez encourager vos adolescents à ne fréquenter que des sites supervisés.

&Mac183; Enseignez à vos enfants à ne jamais divulguer leur identité
Rappelez-leur de ne jamais donner d'informations sur eux-mêmes, leurs amis ou leur famille. Encouragez-les à utiliser un pseudonyme ou un nom d'utilisateur neutres qui ne permettent pas de déterminer s'ils sont de sexe féminin ou masculin. (Il est spécialement important de leur faire comprendre que rien n'est privé en ligne. Les bavardoirs archivent fréquemment les conversations et les diffusent sur le Web.)

&Mac183; Apprenez à vos enfants comment réagir quand les choses se gâtent
Dites-leur qu'ils ne doivent jamais répondre à un message qui les embarrasse ou leur fait peur, mais avertir immédiatement un adulte et éviter à l'avenir de retourner dans ce bavardoir.

&Mac183; Faites comprendre aux jeunes qu'ils ne devraient jamais donner rendez-vous dans la « vraie » vie à des amis virtuels sans en avertir d'abord un parent ou un adulte
De telles rencontres devraient toujours se faire dans un lieu public fréquenté, en présence d'un adulte.


La messagerie instantanée

La messagerie instantanée (MI) est une forme de communication sur Internet qui combine la conversation en temps réel du bavardoir à la nature privée du courriel. Les logiciels de MI permettent à leurs usagers de se créer leur propre réseau de correspondants.
45 % des jeunes Canadiens utilisent des messageries instantanées et, de ce nombre, le tiers s'en servent tous les jours.

Plus de 50 % des jeunes admettent communiquer par MI « souvent » ou « parfois » avec des gens qu'ils n'ont jamais rencontrés en personne.

(Source : Sondage Jeunes Canadiens dans un monde branché, Réseau Éducation-Médias, 2001)
Si vous faites partie d'une liste MI, chaque fois que vous vous branchez sur Internet le logiciel vous indique quels autres membres de votre liste sont également en ligne.

Les messageries instantanées offrent plusieurs avantages :

&Mac183; la possibilité de discuter en temps réel avec famille et amis ;

&Mac183; un environnement beaucoup moins dangereux que celui des bavardoirs, à condition de connaître personnellement tous les membres de votre liste ;

&Mac183; un outil de communication merveilleux pour les enfants timides ou mal à l'aise en société.

Les messageries instantanées comportent aussi certains dangers :

&Mac183; certains programmes de MI offrent l'option de se joindre à des étrangers dans des bavardoirs ;

&Mac183; les MI peuvent encourager une forme négative d'interaction entre jeunes, comme l'intimidation ou la propagation de rumeurs ;

&Mac183; les jeunes peuvent être exposés à du pourriel pornographique par le biais de leur MI ;

&Mac183; à défaut de remplir prudemment le formulaire d'inscription, un jeune peut être contacté par n'importe qui. La plupart des logiciels de MI donnent en effet à leurs utilisateurs la possibilité de créer leur profil personnel, incluant nom, âge, adresse postale et de courriel, numéro de téléphone, école fréquentée, intérêts et passe-temps. De l'information désormais accessible à tout usager de la MI sur Internet.

Conseils pour l'utilisation de la messagerie instantanée (MI) à l'école et à la maison

&Mac183; Assurez-vous que vos enfants protègent leur identité
Les jeunes devraient être supervisés par un adulte quand ils remplissent un formulaire d'inscription à un logiciel de messagerie instantanée comme ICQ ou MSN. Assurez-vous aussi que personne ne les a inscrits sur une liste sans leur autorisation. Dites-leur également de ne pas remplir les « profils personnels » demandés par certaines MI. Cette option devrait toujours être refusée, dans la mesure où elle rend de l'information personnelle accessible à tous les usagers.

&Mac183; Aidez vos enfants à créer leur liste de correspondants
Sachez qui est inscrit sur la liste de vos enfants et sur quelle liste figure le nom de votre enfant. Les jeunes ne devraient inclure dans leur groupe de correspondants que des personnes qu'ils connaissent ou que vous connaissez dans la « vraie » vie. Vérifiez régulièrement que des étrangers ne s'y sont pas ajoutés.

&Mac183; Assurez-vous que leur messagerie instantanée n'offre pas accès à des bavardoirs
Beaucoup de MI offrent l'accès à des bavardoirs où les jeunes sont en contact avec des étrangers. Une des plus populaires va jusqu'à afficher des liens vers des bavardoirs directement sur sa page d'ouverture, même si l'usager a refusé cette option à l'inscription. AOL Instant Messenger et MSN Instant Messenger permettent, quant à elles, de refuser définitivement l'option à l'inscription.

&Mac183; Dites à vos enfants de ne jamais divulguer leur mot de passe
Les jeunes ont souvent tendance à donner le mot de passe de leur messagerie à leurs amis, ce qui peut ouvrir la porte à des abus. Rappelez aussi à vos enfants de choisir un mot de passe difficile à deviner, comme une combinaison de lettres et de chiffres pris au hasard.

&Mac183; Recommandez-leur de faire attention à ce qu'ils écrivent
Vos enfants doivent comprendre que des remarques qui peuvent être drôles dans la vie réelle risquent d'avoir l'effet contraire sur Internet. La raison en est que 90 % de nos conversations dans la « vraie » vie s'appuient sur un langage non verbal et une gestuelle impossibles à rendre par écrit. En conséquence, mieux vaut toujours rester poli.

&Mac183; Rapportez tout message pornographique au fournisseur de services
Même si le logiciel de messagerie instantanée de votre enfant a été configuré pour ne recevoir que des messages provenant de personnes figurant sur sa liste de contacts, il peut recevoir des pourriels ou des messages pornographiques. (C'est la raison pour laquelle les enfants ne devraient pas avoir de comptes de messagerie instantanée.) De tels messages doivent être bloqués immédiatement et rapportés au fournisseur de services de messagerie instantanée.

&Mac183; Désactivez toute option de partage de fichiers
Beaucoup de MI offrent des options de partage de fichiers, qui permettent aux autres usagers d'envoyer des fichiers directement sur votre disque dur. Ceux-ci peuvent toutefois propager de graves virus informatiques. Si, malgré tout, vos enfants veulent recevoir des fichiers de leurs amis, assurez-vous que les fonctions du logiciel de partage de fichiers soient installées de manière à ce que le système demande toujours votre autorisation avant de télécharger quoi que ce soit.


Le partage de fichiers

Le partage de fichiers, ou technologie d'égal à égal (p2p), permet de télécharger directement des fichiers depuis l'ordinateur de quelqu'un d'autre. Son application la plus fréquente est l'échange de fichiers de musique compressés, dits MP3.

57 % des jeunes Canadiens affirment que leur activité favorite en ligne consiste à écouter et télécharger de la musique.

Six élèves du secondaire sur 10 ont déjà téléchargé des fichiers MP3.

(Source : Sondage Jeunes Canadiens dans un monde branché, Réseau Éducation-Médias, 2001)
Napster, un site de musique américain très connu, permettait l'échange de fichiers pour offrir gratuitement à ses usagers de la musique protégée par un copyright. L'industrie du disque l'a fait fermer pour violation du droit d'auteur, mais une nouvelle génération de logiciels de partage de fichiers permet toujours aux internautes de contourner la loi.

Les logiciels de partage de fichiers, accessibles gratuitement sur Internet, permettent à deux ordinateurs de communiquer directement l'un avec l'autre sans avoir à passer par un serveur central, comme autrefois dans le cas de Napster.

Le partage de fichiers permet aux jeunes de faire partie de l'univers musical qui s'étend à toute la planète, de découvrir toutes sortes de musique et d'écouter un CD avant de décider de l'acheter.

Cependant, les adultes doivent être conscients d'un certain nombre de problèmes reliés au partage de fichiers :

- Plusieurs de ces logiciels peuvent laisser des jeunes avoir accidentellement accès à des images ou à des vidéos pornographiques. Les filtres utilisés pour la pornographie sont généralement inefficaces pour bloquer les fichiers pornographiques diffusés par la technologie de partage de fichiers.

- Quelques-uns des logiciels de partage de fichiers les plus populaires sont accompagnés de logiciels supplémentaires appelés « scumwares », « thiefwares » ou « voleurs de trafic ». Ces logiciels, une fois installés sur un ordinateur, créent automatiquement leurs propres hyperliens sur des pages Web visitées par un internaute pour le détourner d'un site donné et l'amener vers un site promotionnel ou parfois pornographique.


- Plusieurs logiciels de partage de fichiers donnent accès à des bavardoirs où les jeunes se retrouveront à parler à des étrangers.

- Les logiciels de partage de fichiers qui ne se limitent pas aux fichiers MP3 exposent votre ordinateur à un grand nombre de virus.

- Du point de vue de la loi, les utilisateurs de logiciels de partage de fichiers sont coupables de violation du droit d'auteur quand ils s'échangent de la musique protégée par un copyright.

Conseils de sécurité pour le partage de fichiers

- Demandez à vos enfants de vous expliquer ce qu'ils font lorsqu'ils partagent des fichiers
Dans ce domaine, il y de grandes chances qu'ils s'y connaissent mieux que vous ! Demandez-leur de vous montrer les logiciels qu'ils utilisent et le genre de fichiers qu'ils téléchargent. La plupart des logiciels utilisés pour partager des fichiers laissent l'utilisateur choisir le type de fichiers qui l'intéressent. Alors assurez-vous que vos jeunes se limitent aux fichiers de musique (MP3) et n'importent pas de vidéos ni d'images.

- Soyez conscients que la majorité des filtres ne fonctionnent pas avec les logiciels de partage de fichiers
Informez-vous pour savoir si votre filtre est capable de bloquer des fichiers téléchargés par le biais de la technologie d'égal à égal. Malheureusement, ce n'est généralement pas le cas. Certains logiciels de partage de fichiers ont cependant leur propre système de filtrage. Cela vaut la peine d'en essayer plusieurs pour trouver celui qui vous donne la meilleure protection.

- Assurez-vous que le logiciel ne donne pas accès à des bavardoirs
Beaucoup de logiciels de partage de fichiers populaires offrent également une messagerie instantanée et des bavardoirs. Choisissez-en un qui n'offre pas ces services ou qui permet de les invalider.

- Vérifiez que le logiciel n'est pas accompagné de «scumware »
Le « scumware » ou « voleur de trafic » est un type de logiciel inclus dans certains logiciels de partage de fichiers, comme KaZaA ou iMesh. Il prend le contrôle de votre navigateur et ajoute automatiquement des liens dans les pages Web que vous consultez. Ces nouveaux liens vous renvoient sur des sites commerciaux et parfois même pornographiques. (Si vous voyez sur des pages Web des mots surlignés en jaune ou vert, c'est la preuve qu'un « voleur de trafic » est installé sur votre disque dur. Pour en savoir plus, y compris comment se débarrasser des « scumwares »,
visitez : < http://www.scumware.com >.)

- Protégez votre ordinateur
Les types de virus propagés par les logiciels de partage de fichiers arrivent lors du téléchargement, mais doivent être activés manuellement. Apprenez à vos enfants à ne jamais cliquer sur un fichier téléchargé avec une extension « .vbs », autrement dit un programme écrit en VBScript. Pour plus de sécurité, si vous ne connaissez pas l'extension d'un fichier, ne l'ouvrez pas.

Assurez-vous que vos ordinateurs sont protégés par des antivirus. Installez soigneusement votre programme de partage de fichiers de façon à ce qu'on ne puisse avoir accès sur votre ordinateur qu'aux fichiers que vous aurez déterminés.

- Abordez la question du droit d'auteur avec vos enfants
Faites-les réfléchir sur le problème que soulève le partage de fichiers :

- Est-il honnête de télécharger gratuitement de la musique protégée par un copyright ?
- Les artistes qui ont créé cette musique ne devraient-ils pas recevoir une compensation ?
- Le fait que les ventes de CD n'ont jamais été aussi élevées qu'en l'an 2000 ne tend-il pas à prouver que le partage de fichiers augmente la consommation plutôt qu'il ne vole aux artistes le bénéfice de leur travail ?

Comment les spécialistes du marketing ciblent les jeunes en ligne
Les jeunes d'aujourd'hui, aussi appelés « Génération W », « Génération Game Boy » ou « Génération joy stick », partagent deux points communs : ils ont de l'argent et sont branchés sur Internet.
Ils sont donc devenus une vraie mine d'or pour les spécialistes du marketing, fascinés par leur énorme pouvoir d'achat.
Les habitudes de navigation des jeunes en font un groupe cible de rêve. En 1999, Forrester Research a publié une étude intitulée The Net-Powered Generation, qui indique que les jeunes internautes :
- restent en ligne plus longtemps que les adultes ;
- sont plus susceptibles d'accéder à Internet à partir de différents endroits ;
- participent à une plus grande variété d'activités en ligne ;
- adoptent et maîtrisent plus vite les nouvelles technologies.
Les stratégies des spécialistes du marketing
Le sondage Jeunes Canadiens dans un monde branché : la perspective des élèves, mené en 2001 par le Réseau Éducation-Médias, révèle que 99 % des jeunes ont déjà navigué sur Internet et que 79 % y ont accès à la maison.
Les activités préférées des jeunes âgés de 9 à 17 ans sont les suivantes :
- écouter ou télécharger de la musique en ligne (57 %) ;
- envoyer ou recevoir des courriels (56 %) ;
- naviguer sur le Web pour le plaisir (50 %) ;
- télécharger des jeux ou y jouer en ligne (48 %).
Pressés d'établir une relation avec les enfants dès leur plus jeune âge, les publicitaires élaborent des activités qui se prêtent bien à leurs stratégies de marketing :
- utilisation de mots et d'images qui transforment un simple site Web commercial en univers virtuel où les enfants peuvent interagir avec le contenu ;
- jeux et activités interactives (pages à colorier, mots croisés, etc.) reliés à une marque de commerce ;
- clubs virtuels où les enfants peuvent s'inscrire à des concours et gagner des prix ;
- bannières publicitaires qui redirigent les jeunes vers d'autres sites commerciaux ;
- cartes postales virtuelles que les enfants peuvent envoyer à leurs parents et amis ;
- présence de personnages de dessins animés, porte-parole de la compagnie, qui encouragent les enfants à s'identifier à une marque ou à un produit (une technique particulièrement efficace quand les personnages en question sont déjà connus des enfants par la télévision ou les magasins de jouets).
Des techniques comparables sont utilisées pour entrer en contact avec les adolescents. Les sites commerciaux qui leur sont destinés possèdent les caractéristiques suivantes :
- se présentent comme représentatifs de la culture des jeunes ! interdits aux adultes !
- se servent de vedettes comme porte-parole ;
- favorisent les images audacieuses et les comportements rebelles ;
- créent des groupes de jeunes par le biais du courriel et des bavardoirs ;
- proposent les dernières musiques à la mode, des chroniques sur les vedettes et le monde du sport, des blagues, etc. ;
- offrent des jeux-questionnaires, concours et jeux associés à une marque de commerce.
Certains sites commerciaux, théoriquement destinés aux adultes, utilisent aussi ce genre de techniques pour attirer enfants et adolescents. Ce sont surtout des sites faisant la promotion de boissons alcoolisées, mais plusieurs autres, dédiés aux jeux de casino et autres loteries, ont aussi leurs tactiques pour séduire les jeunes consommateurs potentiels.
Les communautés virtuelles sur les sites commerciaux
Les recherches ont montré que la majorité des adolescents voient Internet comme un moyen de communication et une occasion de rencontrer d'autres jeunes. Les compagnies commerciales en ont profité pour leur offrir des forums de discussion, où ils peuvent interagir avec des jeunes de leur âge qui partagent les mêmes intérêts. Ces cybercommunautés peuvent prendre la forme de simples bavardoirs ou de véritables « palais de discussion ». Les visiteurs ont la possibilité de choisir un personnage numérique, aussi appelé avatar (personnage de bande dessinée, animal ou individu réel), et d'interagir avec les autres internautes de même qu'avec l'environnement.

Les spécialistes du marketing attachent de la valeur à ces communautés virtuelles pour différentes raisons :
- elles attirent un groupe cible spécifique ;
- elles favorisent les visites à intervalles répétés ;
- elles offrent un endroit où promouvoir et vendre des produits, aussi bien que recueillir données démographiques et informations sur les habitudes de consommation des visiteurs. Elles permettent aussi d'interagir avec les consommateurs sur une base individuelle.
Les spécialistes du marketing introduisent également des promotions déguisées dans les bavardoirs ou y invitent des gens connus qui donnent plus de vie aux discussions et encouragent les jeunes à divulguer des informations personnelles.
Les « publi-jeux »
Les spécialistes du marketing s'intéressent aussi de très près aux jeux en ligne. Les chercheurs ont découvert qu'une personne qui navigue sur Internet ou s'absorbe dans un jeu électronique entre dans un état particulier de réceptivité aux images et aux messages qu'elle rencontre. La publicité traditionnelle est statique et non interactive, elle ne peut donc pas fonctionner en ligne puisqu'elle ne permet pas au consommateur d'entrer dans le même état de réceptivité. Les jeux, par contre, sont le véhicule idéal pour garder les jeunes à l'intérieur d'une boucle publicitaire ininterrompue. Les promotions de produits et de marques habilement intégrées dans les « publi-jeux » gardent ainsi l'attention des jeunes pendant des heures.
Les publi-jeux sont particulièrement efficaces pour rejoindre les garçons. Neuf des 10 sites les plus populaires chez les garçons canadiens âgés de 9 à 10 ans et 6 des 10 sites les plus populaires chez les 11-12 ans sont des sites commerciaux offrant des publi-jeux.
Apprendre aux jeunes à protéger leur vie privée sur les sites commerciaux

Sur un site commercial, plus de la moitié des jeunes Canadiens disent qu'ils sont prêts à révéler leur nom, âge, sexe, adresse de courriel et leurs passe-temps préférés pour pouvoir participer à un concours.

(Source : Sondage Jeunes Canadiens dans un monde branché, Réseau Éducation-Médias, 2001)
Parler de « vie privée en ligne » est une contradiction en soi : rien n'est vraiment privé sur Internet. Le simple fait d'accéder à un site Web fournit de l'information sur vous. L'adresse de votre fournisseur de services Internet, les plugiciels que vous avez téléchargés, les configurations techniques de votre ordinateur, les précédents sites visités et même votre adresse de courriel deviennent aussitôt accessibles au propriétaire du site que vous êtes en train de visiter. Combinez cela aux autres informations que vous donnez volontairement, quand vous achetez des produits, participez à un concours, vous inscrivez à un site Web ou téléchargez des plugiciels, et vous obtenez un profil de consommateur très complet. Une vraie mine d'or pour les spécialistes du marketing.
Stratégies utilisées par les publicitaires sur Internet
Il est parfois difficile, en particulier pour les jeunes, de faire la distinction entre jeux, divertissement et cueillette d'informations déguisée. Voici quelques-unes des stratégies employées par les spécialistes du marketing pour soutirer des informations personnelles aux jeunes :
- formulaires d'inscription très détaillés pour permettre aux jeunes de faire partie d'une communauté virtuelle ;
- profils personnels pour « aider » les jeunes visiteurs à se faire des amis en ligne qui partagent les mêmes intérêts ;
- tests de personnalité et de quotient intellectuel ;
- études de marché qui récompensent les jeunes en leur donnant des points ;
- formulaires de participation à des concours ;
- formulaires d'inscription lors de téléchargement de jeux ou plugiciels ;
- cartes postales électroniques à envoyer à des amis ou parents ;
- abonnements à des infolettres ;
Ce sont là les moyens les plus évidents pour recueillir des renseignements. Il en existe de plus subtils qui retracent électroniquement l'information : témoins (cookies) et autres espions fournissent aux spécialistes du marketing des données sur le « parcours » d'un internaute, la séquence de clics qu'il effectue en interaction avec un site Web et sa publicité.
Témoins, pixels espions et voleurs de trafic
Les témoins (cookies) sont la forme la plus couramment utilisée pour pister un internaute. Un témoin est un fichier texte qu'un serveur Web place dans l'ordinateur d'un visiteur pour recueillir de l'information le concernant. Ce même serveur peut ensuite y avoir librement accès. Les sites Web commerciaux se servent des témoins pour enregistrer vos activités sur leur site, de manière à vous offrir de l'information sur mesure lors de votre prochaine visite. L'utilisation des témoins est controversée parce qu'autant le stockage des informations personnelles que l'accès ultérieur à celles-ci par le serveur se font à l'insu de l'internaute.
Les pixels espions, une technologie plus récente, menacent encore davantage la vie privée des internautes. Ces petits graphiques transparents, une fois installés sur une page Web ou un courriel, travaillent en tandem avec les témoins pour en extraire une grand quantité d'informations. Comme les témoins, ils peuvent mesurer le trafic sur une page et établir votre parcours à l'intérieur d'un site. Mais, à votre sortie, ils sont aussi capables de vous suivre partout sur Internet et de répertorier cette information pour dresser votre profil personnel.
Normalement, ils ne servent qu'à recueillir de l'information technique, comme votre adresse IP, mais ils peuvent aussi utiliser les témoins déjà présents dans votre ordinateur pour recueillir de l'information personnelle vous concernant. Les renseignements obtenus sont ensuite stockés sur un serveur séparé, puis éventuellement vendus à d'autres sites Web commerciaux.
Un nouveau logiciel, appelé « voleur de trafic » (« scumware »), est tout aussi menaçant. On le retrouve généralement intégré à des logiciels de partage de fichiers, comme ceux qu'utilisent enfants et adolescents pour télécharger et échanger de la musique. Le « voleur de trafic » s'empare littéralement d'un ordinateur et surimpose des hyperliens sur certains mots des pages Web visitées par l'utilisateur. L'internaute qui clique sur ces hyperliens dans l'idée de continuer sa visite d'un site se retrouve transporté d'un seul coup sur un autre site Web.
Il existe différents moyens de se défendre contre ce type d'invasions organisées par les spécialistes du marketing. On peut télécharger des logiciels gratuits anti-pubs, comme Ad-Aware ou Web Washer, qui avertissent l'internaute de la présence de « voleurs de trafic » dans un logiciel. Le site Cookie Central Web donne des conseils sur la meilleure manière de les rendre inopérants sur votre disque dur. Privacy Foundation permet d'en minimiser les effets.
Il est important qu'enfants et adolescents comprennent qu'ils ont droit à leur vie privée sur Internet. Ils doivent apprendre à reconnaître les méthodes évidentes, ou plus subtiles, utilisées par les spécialistes du marketing pour obtenir d'eux des renseignements personnels et envahir leur vie privée.
Faire échec au marketing en ligne
Les spécialistes du marketing tentent de piéger les jeunes sur Internet. C'est le rôle des adultes d'en apprendre davantage sur les techniques utilisées et sur le droit à la vie privée, puis de passer l'information aux jeunes. Ils devraient en particulier leur enseigner à :
Se méfier des sites commerciaux
Les jeunes doivent être informés qu'il existe des techniques de marketing et savoir reconnaître quand – et comment – on essaie de leur vendre quelque chose. Montrez-leur que, même si les sites commerciaux peuvent être amusants à visiter, leur première raison d'être est de faire de l'argent. Concours, tests et sondages ne visent qu'à obtenir d'eux une variété d'informations qui seront utilisées pour élaborer des stratégies de publicité efficaces visant les jeunes de leur âge.
Protéger leur vie privée
Les jeunes devraient toujours vous consulter avant de communiquer toute information personnelle sur Internet. S'ils doivent absolument donner une adresse de courriel pour interagir avec un site Web, créez-leur un compte de courrier électronique « fantôme » sur Hotmail ou Yahoo !
Faire la différence entre les sites identifiés à une marque et les autres
Les premiers sont faciles à identifier. Ils sont associés à une marque spécifique et mettent en vedette produits ou personnages qui appartiennent exclusivement à cette compagnie et portent son image de marque. Leur but est de renforcer la fidélité de leurs clients, vendre des produits et recueillir des données utiles à leurs stratégies de marketing.
Les autres sites commerciaux sont plus difficiles à repérer dans la mesure justement où ils ne semblent pas associés à une compagnie spécifique. On peut aussi bien y retrouver des produits de différentes marques que pas de produits du tout. Ces sites sont essentiellement là pour effectuer des sondages et faire des recherches sur les jeunes, en obtenant d'eux le plus d'informations personnelles possible. Les informations obtenues pourront être utilisées par les différents partenaires du site ou vendues à d'autres parties intéressées.
Lire attentivement les politiques de confidentialité
Tous les sites Web n'ont pas une politique de protection de la vie privée. Et, quand ils en ont une, mieux vaut lire les détails en petits caractères. Une politique de confidentialité honnête va droit au but et révèle clairement le type de renseignements demandés aux jeunes et l'usage qui en sera fait. Elle devrait aussi permettre aux adultes de revoir l'information recueillie et de la supprimer ou de la censurer, s'ils le désirent.
Identifier les caractéristiques d'un site digne de confiance
Un site honnête et responsable doit :
- identifier ses partenaires ;
- identifier clairement toute publicité présente sur son site ;
- avoir une politique de confidentialité rédigée dans un langage facilement compréhensible par des jeunes et accessible non seulement à partir de la page d'accueil mais partout où l'on demande de l'information personnelle ;
- s'engager clairement dans sa politique de confidentialité à ne jamais vendre l'information recueillie à des tierces parties ;
- s'assurer que les parents sont conscients du caractère non protégé des bavardoirs, babillards et courriels, et prendre des mesures pour protéger les enfants qui y participent ;
- offrir des bavardoirs supervisés ;
- obtenir la permission des parents avant de demander des informations personnelles à un enfant de moins de 13 ans. Consentement qui doit être vérifiable et ne pas se limiter à une simple mise en garde du genre : « Hé, les enfants, n'oubliez pas de demander la permission de vos parents avant de donner des renseignements personnels sur Internet ! »
En tant que parents, vous devriez aussi envisager l'usage de filtres
Il existe des programmes de filtrage, téléchargeables gratuitement (comme Web Washer : < http://www.webwasher.com >), qui bloquent les publicités sur les sites Web. Mais ils ne sont d'aucun secours quand la promotion est habilement intégrée au contenu.
D'autres logiciels intéressants filtrent l'information en provenance de votre ordinateur et empêchent vos enfants de donner des renseignements personnels en ligne. Vous pouvez les programmer de façon à ce que nom, adresse et numéro de téléphone soient systématiquement remplacés par une série d'astérisques ou de « X ».

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